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 Les sentences du générateur en or

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Emi-chan
Everything is Tsukki and nothing hurts (or not)
Emi-chan


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Les sentences du générateur en or Empty
PostSubject: Les sentences du générateur en or   Les sentences du générateur en or Icon_minitime04/08/14, 12:47 pm

Momoshiro x Natsumi
Imagine being upset to the point of crying, and your favorite character gives you a big hug.




C'était frustrant. Je m'en voulais... j'en voulais à la Terre entière... et pourtant, j'étais la seule à blâmer. J'avais suivi à la lettre les entraînements de Haru-chan, j'avais suivi avec assiduité les cours de soutien de Ryuusuke-san, j'étais restée à la bibliothèque après les cours pour étudier... et j'en étais même venu à baisser la tête pour demander de l'aide à Shuichirôh...

Et pourtant, pourtant... ça n'avait pas suffi.

"Tu ne pourras pas participer au prochain tournoi. Tes résultats ont chuté et le classement des élèves en témoigne."

Ces mots résonnaient dans ma tête... Hanamura-sensei avait raison; mes résultats des derniers examens n'étaient pas bons, je le savais... mais j'avais fait des efforts pour apprendre, étudier et assimiler... j'avais tout donné... j'étais prête à tout pour décrocher cette place de titulaire, être encore une fois aux côtés de ces filles que j'adorais tant, qui étaient des camarades avec qui j'avais vécu beaucoup de choses... j'avais même voulu en faire trop et demander à Haru-chan un menu spécial. Je voulais concilier les études - condition de notre coach - tout en me préparant au mieux pour le tournoi...

Mais je ne pourrais pas participer ?!

En sortant du bureau, ma tête est vide, mon esprit est blanc. Je ne pense à rien du tout, j'étais comme tétanisée. Quelque part, je voulais croire que ce n'était pas vrai, que c'était un mauvais rêve et que j'allais me réveiller. Une partie de moi voulait voyager dans le temps, et refaire ce qui était à refaire...

Je marche tel un zombie dans le long couloir. Le trajet pour rejoindre ma classe me paraît terriblement long. Je ne vois plus rien, je ne pense à personne... je veux tout refaire. Je veux avoir ma place de titulaire ! Je veux rester la vice-capitaine de l'équipe ! Je veux gagner des matchs encore et encore ! Je veux voir notre équipe au niveau national...

C'est alors que mon esprit est embrumé qu'il m'est apparu, tel un sauveur dans ces ténèbres.

"Reira-senpai ? Qu'est-ce qu'il se passe ?"

En relevant la tête, je crois distinguer le visage de mon kohai Momo. Lui qui était toujours de si bonne humeur... non, je ne pouvais pas l'impliquer... mais lui qui avait aussi perdu sa place de titulaire, peut-être que... ?
Sans un mot, il m'a comprise. Il m'a regardée dans les yeux, et sans réfléchir, s'est approché de moi avant de mener de sa grande main ma tête sur son torse.

"... ça ne s'est pas bien passé, c'est ça ?"

D'un grognement de la gorge, je lui fais comprendre qu'il a visé juste. J'allais sûrement fondre en larmes si je me mettais à parler. Nous étions encore au milieu du couloir, et j'entendais des murmures tandis que les élèves passaient à côté de nous. Essayant de le repousser d'un geste doux, il me remet la tête sur son torse avant de me chuchoter :

"Ne t'en fais pas. Je resterais jusqu'à ce que tu sois calmée... pleure, ça te fera du bien."

Son torse était chaud... je m'y sentais tellement bien. Il avait laissé sa main sur ma tête alors je sentais aussi la forme de sa grande main sur mes cheveux. De temps à autres, il la bougeait comme pour me caresser la tête. Rassurée, je lève ma main et l'agrippe à sa chemise. A ses côtés, je me sentais apaisée. Il me comprenait si bien... même sans les mots. Je ne sais pas si c'est grâce à ça, mais je pouvais finalement faire disparaître ma colère... en essayant de pleurer.
Bizarrement, et même si je le voulais, je n'y arrivais pas; je sentais les battements de son cœur et ça suffisait pour m'apaiser et aspirer toute la tristesse teintée de colère que je ressentais...


Last edited by Emi-chan on 21/06/15, 08:37 pm; edited 1 time in total
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Emi-chan
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PostSubject: Re: Les sentences du générateur en or   Les sentences du générateur en or Icon_minitime05/08/14, 11:31 pm

Ryuusuke x Natsumi
Imagine your favorite character holding your hand - everything's going to be alright
- J'ai pris un peu de liberté sur les goûts de ce cher Ryuusuke, j'espère que tu ne m'en voudras pas >__< -




Après mon échec cuisant des derniers examens, ayant abouti à la perte de ma place de titulaire, j’avais cette fois décidé de prendre le problème à bras le corps, et de me consacrer plus que jamais aux études. Mon tuteur pour la physique-chimie, Ryuusuke-san, était quelqu’un de sévère mais ses explications valaient parfois plus qu’un manuel scientifique. Il avait cette manière d’expliquer les choses, fluide et sans sous-entendu, qui faisait que je comprenais parfaitement. Encore une fois, il avait monopolisé le haut du classement des élèves, sans s’en vanter cependant. Mon rapport avec lui était assez neutre, parce que je sentais comme un mur entre nous… il était ce qu’on pourrait appeler… une personne « inaccessible ».

Plongée dans la pile de cahiers d’exercices, les sourcils froncés, les yeux devant un nombre de problèmes à première vue impossibles à résoudre, je cherche à me concentrer ; Ryuusuke-san est à côté de moi, le visage impassible, les bras et les jambes croisés. Je jette un coup d’œil vers lui et il m’indique par un simple mouvement des yeux de me remettre à ma pile de devoirs. Ça ne se voyait pas mais mon niveau de stress était monté d’un cran à ce moment-là : la physique-chimie était ma matière la plus faible, et je sais que c’était précisément à cause d’elle que j’avais perdu ma place de titulaire… je n’avais pas le droit à l’erreur cette fois-ci. Prenant une grande inspiration, je me décide à prendre mon crayon, et à m’atteler à la résolution de ces énoncés…

10 minutes plus tard.

Poussant un soupir de soulagement, je m’étire puis pose le crayon sur la table. Grâce aux explications de Ryuusuke-san, résoudre ces problèmes m’a paru beaucoup plus aisé qu’avant. Puisque j’étais concentrée, je me demandais ce qu’avait fait mon tuteur pendant toute la durée de réflexion… peut-être qu’il s’était lassé après tout ? D’un air plutôt fier, je lui tends mon cahier d’exercices. Il le prend, et d’un geste assuré, pousse d’un doigt ses lunettes vers le haut, avant de balader ses yeux sur toutes les pages où mon crayon avait tracé la logique de ma réflexion. Quelques minutes de silence passent, et c’est d’un air tout aussi impassible qu’il m’annonce :

« Très bien. Je constate que tu t’es améliorée tout de même. Mes explications ne se sont pas avérées vaines, je ne peux que m’en réjouir. »

C’est avec un petit sourire satisfait que je réponds à cette remarque. Il me rend le cahier, puis me signifie que je pouvais prendre une pause de 15 minutes. Le cerveau a besoin de repos, c’est vrai… mais j’étais pourtant prête à continuer ce marathon : ce sentiment que j’ai ressenti en résolvant ces problèmes, ce sentiment d’accomplissement était sans pareil ; il me faisait battre le cœur plus vite, faisait pousser une espèce d’excitation nouvelle en moi… et ces examens qui approchaient, je me surprenais à m’imaginer les réussir. C’était un peu prétentieux de ma part, mais on dit que le dur travail est toujours récompensé… et je veux croire que c’est le cas. Cela ne m’empêchait pas cependant de ressentir beaucoup d’anxiété à l’approche de cette échéance ; ces dernières nuits étaient quelques peu insupportables pour moi car je n’arrivais pas à trouver le sommeil, des formules de physique-chimie tournaient en boucle dans ma tête… et Haru-chan alias « monsieur je-prends-des-données-sur-tout » n’arrangeait malheureusement pas les choses.

Je tourne ma chaise vers les tableaux qui ornaient la chambre de Ryuusuke-san, et me laisse emporter par les beaux paysages qui y étaient peints : je ne savais pas qu’il était friand de ce genre de choses… mais ça ne m’étonnait pas venant de sa part. Je ne vois pas le temps qui passe, mes yeux ont trouvé leur refuge… ces couleurs, ces traits, cette globalité… je ne pouvais pas détacher mes yeux de ces merveilles. Je ne le remarquais pas encore, mais ma main tremblait, et je n’arrêtais pas de déglutir. Ce tableau parmi les autres que je regardais était magnifique, certes, mais chaque minute qui passait me rapprochait de ces examens… et je ne pouvais plus nier que je n’y pensais pas ; même si j’essayais de m’échapper un peu, quelque chose allait toujours me ramener à la réalité : cette fatalité qu’on appelle le temps.

Je sens Ryuusuke-san s’approcher de moi, et sans un mot, il me prend la main, et la serre.

« Tout ira bien, tu peux y arriver. »

Ce moment restera gravé dans ma mémoire…
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