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 [Prince of Tennis/OC] Un souvenir d'enfance ravivé

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Emi-chan
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Emi-chan


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PostSubject: [Prince of Tennis/OC] Un souvenir d'enfance ravivé   [Prince of Tennis/OC] Un souvenir d'enfance ravivé Icon_minitime26/12/11, 09:54 pm

Titre de la fic : Un souvenir d'enfance ravivé
Auteur : Emi-chan
Genre : Romance
Rating : PG-13
Pairing : Kaoru x Yoshiko, Tezuka x Yoshiko
Disclaimer : A part Yoshiko et Kaoru, les personnages et l'univers ne m'appartiennent pas.
Résumé : Yoshiko, en rentrant un jour chez elle, complétement épuisée, fait un rêve/flashback dans lequel elle se rappelle de son enfance avec Kaoru Mizuhashi, son seul ami de l'époque. Seul hic : ce jeune homme revient, après plusieurs années de séparation, et chamboule la vie de la jeune fille !

Dans cette ffic' :
=> Yoshiko et Kikumaru ne sont que de simples amis, ils ne sortent pas ensemble,
=> Yoshiko et Tezuka entretiennent une relation ambigüe où les deux s'aiment réciproquement sans se le dire,
=> Le passé de Yoshiko ainsi que son histoire différe de l'orignal,
=> L'histoire se passe quand Yoshiko est encore en troisième année de collège, vers le milieu de l'année,
=> Yoshiko s'est trouvé un emploi à temps partiel encore inconnu.
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Emi-chan
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PostSubject: Re: [Prince of Tennis/OC] Un souvenir d'enfance ravivé   [Prince of Tennis/OC] Un souvenir d'enfance ravivé Icon_minitime26/12/11, 09:55 pm

Aaaah~ Enfin la fin de la journée … il fait déjà nuit (m’enfin, y’avait le coucher de soleil) quand je sors de la salle du conseil des élèves (ouais, je ne suis que la vice-présidente, mais comme Mitsu a un tournoi à préparer, je le remplace quelques temps on va dire …). Après avoir vérifié que toutes les fenêtres étaient fermées, je sors de la salle, la ferme, range la clef dans ma poche, pour enfin prendre mon sac et me diriger vers la sortie du collège. Quand soudain, mon téléphone sonne.

« -Allô ?
- Y’A PAS D’ALLO QUI TIENNE, RAMENE-TOI TOUT DE SUITE ICI YOSHI-CHAN !!!!!
- Ghé ? Kumi … ? Pourquoi t’es énervée comme ça ?
- JE NE SUIS PAS ENERVEE !!!
- Ah … et c’est toi qui dit ça ?! Tu veux que j’me ramène où au fait ?
- Ne me dis pas que tu as ENCORE oublié Yoshi-chan ! Je parle bien sûr de la superbe cérémonie d’ouverture du nouveau combini !
- Hein ? Un combini qui organise une cérémonie d’ouverture … ? Dis, tu te foutrais pas un peu de moi, des fois … ?! En plus, il fait presque nuit, je dois rentrer à la maison faire mes devoirs, nourrir Karupin, rentrer le linge-
- Ouais, ouais, c’est bon, j’ai compris … encore des excuses, c’est ça ? Bon, je raccroche alors. »

Pfff, franchement, en ce moment, j’ai juste besoin de repos … le rythme s’accélère, entre ma vie scolaire, mes tâches de vice-présidente, mes entraînements quotidiens de tennis et de karaté, et le tout, en restant au top ! Je sais vraiment pas comment je fais pour rester en forme tous les jours …
M’enfin bon, rentrons à la maison, j’aurai du calme …

Plus tard, à la maison.

« Yoshiko, Ryôma ! A taaaaable ! »
Raaah … j’ai vraiment pas faim, je suis vraiment trop surmenée, j’ai besoin de … sommeil …

Quote :
Un matin ensoleillé. Une jeune enfant de 6 ans et demi qui attend patiemment ce moment-là. Puis, enfin …
« Bonjour, Rinko-san ! Tu m’as l’air en forme dis-moi.
- Oh, Ayaka-san ! Il ne fallait pas venir voyons …
- Mais si, je sais très bien que Nanjirôh-san est encore parti, et que tu es seule avec tes deux petits. D’ailleurs, où est Yoshiko-chan ?
- Je suis làààààààààààà !!!! Kao-chan !!! Tu viens jouer avec moi ?
- Ha. Bonjour, Yoshiko-chan ! Comment vas-tu, aujourd’hui ?
- Ah, bonjour, Ayaka-obasan ! Je vais bien !
- Je suis contente de l’apprendre. Je te confie Kaoru donc !
- Waï !!!! Kao-chan, allons jouer dehors !
- Hé Yoshi’, ne tire pas ! »
J’étais tellement heureuse d’être avec lui … il était mon seul ami à l’époque, et c’est le seul à m’avoir réconfortée quand je suis devenue grande sœur. Enfin, disons que sa manière de faire est spéciale.
« Roooh, Kao-chan, tu t’es encore battu ? Tu as plein de pansements sur la tête !
- Ne t’inquiète pas, Yoshi’. Je suis fort !
- Mais … mais quand même ! Je … je veux que tu arrêtes de te battre et que tu restes touuuut le temps avec moi ! »
J’étais effectivement égoïste. Egoïste d’avoir pensé qu’il resterait toujours avec moi. Evidemment, ces moments de bonheur ne pouvaient pas durer …
« Alors, finalement, t’as réussi à donner le biberon à Ryôma ?
- Ouiiiii ! Je suis tellement contente, et maintenant, il dit même nee-chan !
- Ne t’inquiète pas, tu es une grande sœur formidable. C’est juste qu’il ne te le dit pas !
- Waaaah, tu le penses vraiment, Kao-chan ?
- Oui.
Avant, je lui tenais toujours la main, par pure candeur, on était encore jeunes, on s’amusait beaucoup ensemble et je ne pensais vraiment pas à l’amour. Juste une simple amitié qui s’était créée entre nous. Pourtant, ça n’était pas facile. Au début, quand je l’ai rencontré, il n’arrêtait pas de me marcher dessus, de me tabasser et ça l’amusait vraiment de me faire pleurer (normal, c’était un délinquant, il était qu’en maternelle, et déjà il cherchait des noises à ses camardes masculins …). Mais un jour, alors qu’il était blessé, je l’ai soigné et je lui ai fait un bisou magique. Depuis, il me traîte comme une petite sœur. Je l’aime beaucoup !
« Rinko-san … gomene, je dois quitter Tokyo, Haruhiko-san a été muté et je dois le rejoindre !
- Ne t’en fais pas, Ayaka-san. C’est ton mari de toute façon, et puis, tu n’as pas le choix.
- Je t’envie tu sais … Nanjirôh-san part toujours à l’étranger, et tu restes seule ici pour élever tes deux enfants.
- Ah, euh, ne t’en fais pas ! De toute façon, je veux que Yoshiko et Ryôma aient un endroit stable où vivre. Déjà que j’ai dû déménager plusieurs fois avant de rester ici … »
Ce jour-là, j’avais surpris la conversation. J’étais stupéfaite. Etonnée. Et surtout triste. Que mon Kao-chan me quitte, comme ça ? C’était … inconcevable. Les larmes m’étaient montées aux yeux, et je me suis effondrée, par terre, toujours en larmes. Quand il arriva en trombe, apparemment paniqué.
« Yoshi-chan ?! Tu vas bien ? Tu t’es blessée quelque part ?
- K-Kao …-chan ? Tu … tu vas me … laisser seule … ? »
Il s’était contenté de me tourner le dos, l’air gêné, avant de me lancer un « Sois plus féminine quand tu grandiras, Yoshi’ ». A partir de ce moment-là, je ne l’ai plus revu. Pas une seule fois. Si j’étais blessée ? Oui, certainement. Pas physiquement, mais mon cœur me faisait mal.
« Maman, Kao-chan va revenir ? »
Elle me prit dans ses bras, avant de me murmurer « Non, je suis désolée ma chérie … ».
J’y repense comme si c’était hier que cet événement s’est passé … mon Kao-chan … Kaoru Mizuhashi, mon ami d’enfance, est-ce qu’il reviendra un jour … ?

Wouaaah~ Avec ce rêve, je ne me suis pas rendue compte que je me suis endormie jusqu’au matin ! Bon, allez, c’est parti … je descends en bas, et voit Ryô-chan me fixer avec des yeux … menaçants… ?

« R-Ryô-chan … ? Quelque chose ne va pas ?
- Nee-chan … tu t’es endormie hier soir à peine rentrée. Tu n’as même pas mangé ! Et en plus, t’es encore en uniforme !
- Désolée, j’ai eu un p’tit coup de pompe, ça arrive à tout le monde, nan ?
- Grlmrlmrlmrlr …
- Si c’est comme ça que tu le prends … »

Après avoir bu un verre de lait et mangé une brioche, direction les cours ! Je marche lentement, encore dans les vapes … le rêve que j’ai fait cette nuit était très perturbant … pourquoi est-ce que des souvenirs du passé doivent revenir soudainement, comme ça ? Encore, ça aurait été le jour où j’ai gagné mon premier tournoi de karaté, j’aurai pas craché dessus, mais là … il était question de lui. Même maintenant, c’est encore douloureux, rien que d’y penser. Si il était là … est-ce qu’il me consolerait comme il l’avait fait auparavant ?

En arrivant au collège, tout me semble normal. Je me dirige dans ma salle de clase quand je constate un étrange grabuge autour d’une table. Je n’y prête pas attention, quand une de mes amies, Misaki, s’approche de ma table et m’interpelle.

« Dis, Yoshi-chan … tu en as entendu parler ? Depuis quelques semaines, un stalkeur traîne dans les rues, et plusieurs jeunes filles ont déjà été attaquées ! Alors … fais attention à toi quand tu rentreras ce soir …
- Misa-chan, tu me prends pour qui ? Tu crois vraiment que c’est un stalkeur qui va me faire peur ?
- Je sais bien que tu es championne de karaté, mais si tu baisses ta garde …
- Ne t’en fais pas, tout va bien se passer ! »

Après, la sonnerie retentit et la journée de cours commença … Je vais vous épargner les détails hein ? Donc, après les cours, les activités externes … y’a trop de travail pour le conseil des élèves, surtout que je dois assumer les deux rôles (président et vice-président !) alors, ça veut dire que je dois préparer seule les réunions, au calme, dans la salle du conseil … et c’est comme ça depuis plusieurs jours, d’où mon coup de pompe d’hier soir. Alors, le club de tennis, je l’ai confié à Keiko, elle a été super compréhensive avec moi et m’a assuré qu’elle jouerait à la perfection son rôle jusqu’à ce que je revienne ! Aaah, c’est trop bien d’avoir des amis sur qui compter ! Bon. Concentrons-nous sur le travail qui m’a été donné. Des piles de feuilles sur le bureau … waï … ça donne vachement envie de se pencher dessus dis-donc ! Ah, et évidemment, merci qui ?! Merci président Tezuka ! Raaah, j’en ai marre … budgets des clubs, propositions, formules mathématiques à m’en faire tourner la tête, … Bouuuh … C’est vraiment pas une vie ça ! Je suis en train de me lamenter intérieurement sur mon sort quand j’entends la porte coulisser. Un élève de troisième année, que je ne connaissais pas.

« Ah, fuku-kaichou, tu tombes bien. Un élève qui n’est pas de cette école te cherche …
- Pardon ?
- Il est dans la cour, et n’arrête pas de poser la même question aux autres « Est-ce que vous avez-vous Echizen Yoshiko ? »… alors du coup, je suis venu te chercher.
- A-ah, tu as bien fait. Merci, je m’en occupe de suite. Tu peux y aller.
- Sur ce, excuse-moi. »

AAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Cette fois j’en ai ma claque ! J’ai déjà assez de travail comme ça et un étranger me cherche ?! Franchement, il a intérêt à avoir une bonne raison de venir me voir, ou alors je le bute ! Je soupire, et malgré tout, abandonnant la pile grande comme ça de feuilles, me résigne à aller dans la cour … Des filles me voient arriver et sont émerveillées.

« Waaah, Yoshiko-san, je ne me doutais pas que tu connaissais quelqu’un comme ça …
- Il est trop beau … genre beau brun ténébreux … kyaaah ! Je crois que je suis déjà sous le charme !
- Si tu le cherches, on lui a dit d’aller aux courts de tennis alors il doit être là. Bonne chance, Yoshiko-chan ! »

Hein ? Bonne chance, mais pourquoi ? Et puis d’abord, je connais aucun beau brun ténébreux ! Ah … peut-être un nouveau adversaire ! Mwahaha, l’âme de garçon de Yoshiko fait surface, attention !
Oui … en fait, j’ai un goût prononcé pour la bagarre, à part mon uniforme, je ne porte pas de jupes (ça compte pas le club de tennis, c’est un short en fait !), et surtout … j’aime me déguiser en garçon, c’est amusant ! Et donc voilà, je suis un vrai garçon manqué … mais que voulez-vous, j’ai été élevée à la virile ! Evidemment, avec deux frères, comment ne pas éviter ça ?!
Bref. Me voilà donc sur les courts de tennis. Et après, je fais quoi ? Je cherche des yeux le gars qui veut me parler ? J’étais trop focalisée sur les courts, alors je ne m’étais pas aperçue que quelqu’un était derrière moi. Une main me touche l’épaule, je tressaille avant de me retourner. En effet … beau brun ténébreux, du genre délinquant, uniforme mal mis, pansements plein le visage … mais kyah ! Je dois reconnaître qu’il est pas mal du tout …

« Hey, toi. Tu n’aurais pas vu Echizen Yoshiko ? »

Mais c’est moi ! Ce … ce serait lui, qui me cherche … ? P-pourquoi ? J’ai … fait quelque chose de mal ? J’ai tabassé un de ses « frères » ? Non, attends, calme-toi. Essayons d’analyser calmement la situation.
Un gars vient carrément dans la cour alors qu’il n’y étudie pas > Il me cherche > Il a l’air d’un délinquant. Conclusion logique : j’ai fait quelque chose de mal ?! Mais quoi ?! Bon … je réponds, on verra bien après.

« C-c’est moi … »

Le gars fait de grands yeux étonnés. Ben quoi, je lui ai dit quelque chose qui lui a pas plu ? Il s’attendait à une autre fille que moi ? Il allait me répondre quand Mitsu s’interposa entre nous.

« Les étrangers ne sont pas autorisés sur les courts. »

Toujours aussi froid à ce que je vois, Mitsu … M’enfin bon, tant mieux, j’ai vraiment pas envie de m’embarquer dans une affaire louche ! Je commence à m’éloigner quand le jeune délinquant me retient par la main.

« Y-Yoshi’ … tu ne te souviens pas de moi ? C’est moi, Kaoru Mizuhashi …
- QUOIIIIIIIIIIIIIIIII ?! K-Kao-chan … ?!
- Aaah, tu m’as tellement manquée ! »

Avant que j’aie eu le temps de faire quoi que ce soit, il prit me poignet pour m’entraîner vers lui. Il me serrait dans ses bras. Vraiment. Je sentais sa chaleur m’envelopper doucement, à un tel point que je ne voulais plus me détacher de son étreinte. Mais … seul hic qui m’empêchait de profiter à fond de la chose : Mitsu, qui nous fixait avec son regard froid et sévère. J’ai eu peur alors j’ai repoussé Kao-chan. Ca m’embêterait si il croyait quelque chose de faux !

« Qui c’est, Yoshi-chan ?
- Ah, désolé, je ne me suis pas présenté. Kaoru Mizuhashi, l’ami d’enfance de Yoshiko. Et toi, tu es … ?
- Tezuka Kunimitsu, capitaine du club de tennis.
- Hey Yoshi’, t’as vraiment sympathisé avec un mec comme lui ?
- Kao-chan ! C’est mon meilleur ami !
- Quôa ?! »

Après ça, Mitsu est reparti à son entraînement, et Kao-chan m’a entraînée dans les vestiaires du gymnase après les cours.

« Q-qu’est ce que tu veux faire là, Kao-chan ? Ce serait pas mieux d’aller autre part si on veut parler ?
- Non … je veux rester seul, avec toi.
- Mais y’a d’autres endroits tu sais …
- Celui-là me convient très bien.
- Mais- ! »

A ce moment-là, avant même que j’aie pu dire un mot, il me poussa par l’épaule par terre et se mit au dessous de moi avant de me caresser les cheveux.

« Tu as devenue tellement craquante …
- K-Kao-chan … ?
- Franchement, tu me fais fondre ma Yoshi’.
- Q-qu’est-ce que-»

Je n’avais pas eu le temps de finir ma question, quand il s’approcha doucement avant de poser ses lèvres sur les miennes. Ce moment dura tout au plus cinq secondes. Cinq secondes pendant lesquelles j’étais dans un état second, entre l’extase et le dégoût. Après ce baiser volé, Kaoru se releva, l’air gêné.

« Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris.
- N-ne t’en fais pas … !
- Bon, je te raccompagne à la maison, d’accord ?
- Mais tu me prends pour qui exactement ?!
- Je ne veux pas que ma précieuse Yoshiko se fasse agresser par un stalkeur, tu comprends ?
- Qu-
- Allez viens, ce serait bête de faire attendre ta mère. »

Contrainte et forcée, je fus « escortée » à la maison par Kaoru. On ne se disait pas un mot pendant le trajet, il était bien trop occupé à regarder à gauche et à droite au cas où un stalkeur voudrait m’agresser. Mais heureusement, il n’y en avait pas eu et nous arrivâmes sans encombre à la maison.

« Ca n’a pas changé d’un poil … Dis, Nanjirôh-ojisan est toujours à l’étranger ?
- Non, il a stoppé sa carrière peu de temps après que … tu sois parti et depuis, il fait sonner le gong à l’arrière de la maison.
- Ah, je vois … et ta mère ? Elle va bien ?
- Oui, plus ou moins. Elle est très prise par ses réunions.
- J’allais oublier ton p’tit frère ! Alors lui, il péte la forme ?
- Mouais … il est en première année et il est déjà titulaire du club de tennis !
- Eh beh … il rigole plus chibi Ryôma ! »

Ca me faisait mal d’évoquer son départ. Vraiment. Et son apparition soudaine n’a fait que raviver cette douleur. Mais je ne lui dis pas, il a l’air trop heureux de me revoir, après toutes ces années de séparation. Nous étions au pied de la porte, et Kaoru regarda la maison avec un air nostalgique, ça se sentait. Je pris une grande inspiration, et coulissa la porte d’entrée, redoutant la réaction de maman : qu’est-ce qu’elle penserait de voir sa fille amener un garçon après les cours chez elle ?

« Tadaima !
- Ah, okaerinasai, ma chérie. Tu as ramené quelqu’un ?
- O-oui, c’est …
- Bonsoir, Rinko-obasan.
- Oh, mais … ! Kaoru-chan ? C’est toi ?!
- Oui, ça faisait longtemps, obasan.
- Tu n’as vraiment pas changé ! Viens par là. »

Maman se précipita vers lui avant de lui faire un gros câlin. Evidemment, je me sentais un peu nostalgique. Ca me rappelait les moments de bonheur qu’on avait vécu ensemble.

« Tu es devenu un très beau jeune homme dis donc ! Comment va Ayaka-san ?
- Ah, maman ? Elle va bien, elle m’a dit qu’elle viendrait te voir demain après-midi.
- Oh, vraiment ? Au fait, tu veux rester manger avec nous, Kaoru-chan ?
- N-non, merci … je dois rentrer, maman m’attend.
- Mais au fait, tu habites où maintenant ?
- A Tokyo. Papa a demandé une mutation, et donc maintenant on habite dans un appart …
- Ah, je vois. Bon, eh bien rentre bien, et à demain ! »

J’étais dans la pièce donc forcément, j’ai tout entendu. Alors comme ça, il était revenu à Tokyo ? Trop bien ! Mais alors … il est dans quel collège ? M’enfin bref, pas besoin de m’inquiéter, si il venu me voir, c’est qu’il est pas loin … Kaoru s’approcha de moi et me tira par le poignet vers l’entrée. Il m’embrassa encore une fois sans que j’aie mon mot à dire, avant de me dire :

« Bon, j’y vais ma belle. A demain, dors bien et fais de beaux rêves.
- M-merci … toi de même, Kao-chan. »

Et il s’en alla.
Encore une fois, j’étais prise au dépourvu, je ne pouvais rien faire. Mais … lui me perturbe aussi ! Qui aurait pu croire qu’il serait devenu aussi beau gosse ? Maman avait déjà préparé à manger, donc comme j’avais manqué le dîner familial hier soir, j’ai décidé d’être présente … physiquement. En effet, j’étais absente mentalement. Mes parents et Ryô-chan s’inquiétaient pour moi, alors de temps en temps, je relevais la tête pour esquisser un sourire avant de replonger loin, dans mes souvenirs d’enfance. Ca a duré pendant tout le repas, et ensuite, je suis monté dans ma chambre, complètement dépitée … Je suis vraiment minable … Je ne me savais pas aussi faible.
Je me suis changée en pyjama, et ensuite, je n’avais plus la force de faire quoi que ce soit, alors je suis directement allée au lit. Je savais que si je ne le faisais pas, j’aurai envie d’aller dehors me défouler sur mon punching-ball. Et ça, c’était la chose à ne pas faire.
C’est sur ces pensées que je m’endormis …

Le lendemain, en me réveillant, je suis toujours dans les vapes. Je descends en bas … personne pour m’accueillir. Ils sont tous partis à leurs occupations habituelles … Depuis quelques temps, Ryô-chan part de plus en plus tôt, on ne se voit que très rarement … je suppose qu’il doit être overbooké avec ses entraînements, et puis, avec un capitaine aussi tyrannique que Mitsu, ça doit faire mal quand même … pauvre petit frère, je le plains pour le coup.
Après avoir pris mon traditionnel petit déjeuner, je sors de la maison pour aller en cours. Je suis d’humeur mélancolique. Quand j’arrive au collège, tout me paraît lointain, je n’ai plus que lui dans la tête. Il n’arrête pas de me troubler et de me perturber depuis hier. Je me rends dans l’enceinte du collège pour y ranger mes chaussures dans mon casier avant de me diriger vers la salle de classe, où Mitsu m’attend.

« Bonjour, Yoshi’. Pour hier …
- Oui ?
- Merci.
- De quoi ?
- De m’avoir remplacé au conseil.
- Ah, mais je t’en prie, je dois bien assumer ma tâche de vice-présidente des fois !
- Oui, mais il semble que tu aies bien avancé le travail …
- Ah oui, en effet. Le principal est fait !
- Je vois. »

Et il retourna dans la salle, je le suivis. En m’asseyant à ma place, des filles s’assaillirent. Je fis une tête d’étonnement, je ne comprenais vraiment pas pourquoi elles étaient là !

« Alors, Yoshiko-san … donne-nous tous les détails ! Qu’est-ce que tu as fait avec le beau gosse d’hier ?
- Oui, je veux savoir aussi, Yoshiko-chan !
- Pfff … Alors vous … Il se trouve que ce gars est mon ami d’enfance, il s’appelle Kaoru Mizuhashi.
- Sérieux ?! Mais attends, il est SU-PER beau ! Comment tu l’as connu ?
- Sa mère et la mienne sont meilleures amies, ça me paraît évident de le connaître aussi …
- Aaaah, je vois ! Et est-ce qu’il va encore venir aujourd’hui ?!
- Comment j’pourrai le savoir ?
- Rah, t’pas marrante Yoshiko-chan …
- Le cours va commencer, vous ferez mieux d’aller vous asseoir à vos places.
- Pfu. S’péce de vice-présidente trop sérieuse ! »

Les filles m’obéirent et s’exécutèrent sur le champ. Le professeur arriva et la journée de cours pouvait commencer …
Après les cours, encore les activités externes. J’avais bien avancé le travail du conseil hier soir, alors je me suis permis un peu de repos en allant regarder les titulaires masculins de l’équipe de tennis s’entraîner. Je m’avançai vers les courts quand Mitsu, en me voyant, tourna la tête et me fit signe d’approcher.

« Tu n’es pas dans la salle du conseil ?
- Je … j’ai presque tout fini alors … je me suis accordée un peu de repos on va dire.
- Ah.
- Ca ne te dérange pas que … je vous regarde ?
- Non, fais ce que tu veux. »

Et il retourna aux courts, dans sa position classique : les bras croisés, le regard fixé sur les courts, les pieds bien parallèles, et le tout, sans bouger d’un pouce. Il ne changera jamais … J’allais partir quand j’entendis des cris d’hystériques venant de l’entrée principale. Une fille se précipita vers moi, avant de me dire :

« Good job, Yoshiko ! Le beau gosse est encore là, et je parie que c’est encore pour toi ! Je t’envie tu sais … »

Quoi ?! Kaoru est venu … ? Par pitié, faites qu’il ne me trouve pas ! Ah … apparemment, c’est raté, les cris d’hystéries se rapprochent de moi … bouuuh !
J’avais raison : il est bel et bien venu ! Les mains dans les poches, un petit sourire en coin, l’air décontracté mais sûr de lui, il s’approche de moi. Les cris des hystériques s’intensifient (j’ai maaaal aux oreilles …) et je suis le centre de leur attention (l’attention des filles, elles se demandent toutes ce qu’il va me faire … et moi aussi d’ailleurs). Les membres des deux clubs de tennis ont cessé toute activité, attirés par le grabuge à l’extérieur. Ils se sont ajoutés à la masse des filles hystériques, et sont silencieux, se contentent de regarder ce qui se passe. Ryô-chan a l’air de s’en foutre royalement, comme d’habitude … Mitsu, en tant que capitaine, est énervé, je le vois dans ses yeux. Il se détache de la foule et essaie de s’approcher tant bien que mal de moi et de Kaoru. Il réussit finalement, et c’est avec un sourire narquois que Kaoru l’accueille. En guise de réponse, Mitsu sort son regard le plus sévère qui soit, ce qui ne fait qu’encore amplifier les cris d’hystérie … j’en ai marre, je veux disparaître tout d’un coup. Pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi ?! Qu’est-ce que j’ai fait pour en arriver là ? Kaoru, sans dire un mot, me prit par le poignet, et m’embrassa à pleine bouche … J’étais toute rouge et j’avais envie de hurler tellement il m’a foutu la honte devant toute cette foule, et qu’en plus, il l’avait fait devant Mitsu-chan !!! Je le repoussai aussi vite que possible couvrant ma bouche, les larmes aux yeux, et les joues pourpres. La foule était en délire et les cris étaient devenus insupportables. Il me prit la main, s’avança vers Mitsu avant de lui lancer :

« Tezuka Kunimitsu, je te défie ! Prends ça comme une déclaration de guerre !
- J’accepte ton défi. »

Hééé ?! Ils … ils se connaissent à peine et déjà ils se défient ? Pour-pourquoi d’ailleurs ? Et puis, c’est vraiment pas le genre de Mitsu d’accepter un truc aussi débile que ça ! Je courus aussi vite que possible vers eux, et murmurai pour ne pas me faire entendre :

« M-mais pourquoi tu as fais ça Kao-chan ?!
- Parce que je t’aime évidemment. »

Gyaaah ! Qu’est-ce qu’il va se passer ensuite ?! Je préfère même pas le savoir …
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